Compagnie Jocelyne Danchick / Danse contemporaine

 
   

 

Danseurs de la compagnie sur la création Breath Cycle 2

 

LA COMPAGNIE JOCELYNE DANCHICK

Danse Contemporaine

Créée en 2004 à Brunoy dans le département de l’Essonne, la compagnie a pour objectifs la création et la diffusion de spectacles de danse contemporaine, des collaborations avec des artistes de diverses disciplines afin de développer de nouvelles écritures basées sur une recherche pluridisciplinaire ainsi que le développement d’un travail de sensibilisation envers différents publics.

Compagnie Jocelyne Danchick

 

 

Breath Cycle seconde partie (extrait)

Création 2008

Le monde entre parenthèses

Avec la collaboration de:

Mélanie Brockman / Onnen Danveau / Charles Essombe / Claudia Gradinger / Malena Murua /

Création lumière : Romy Deprez

Musique : Ilaï Zem

Dans ce 2ème volet de Breath cycle, la notion de « contrainte » sera creusée, tout en élargissant le thème intime du premier volet à un contexte de groupe. Les personnages, homme et femmes corsetés, suivent une structure à géométrie variable - basculant entre scènes théâtrales et abstraites, mises en relief par des états de tensions suivis de relâchements. Le corps est au centre des interrogations soulevées par la pièce : du « corps-machine » de Descartes au « corps-carcan ».

Il est l’incarnation du passage de la fin de l’ère l’industrielle à l’époque de sa fétichisation, il se décompose, subissant et devenant l’inscription des mutations sociales et économiques.

Le spectacle explore les sensations qui nous lient au siècle précédent, nous connectent au siècle actuel, par le biais d’une poésie troublante et envoûtante.

 

 
 

Presse : ...On avait eu plus qu’un avant-goût du concept radical et orthopédique de Breath Cycle avec un solo ici même l’an dernier. Le choc esthétique initial est donc un peu amorti. Mais sans perdre de sa force. Évidemment déja d’un point de vue érotique: la vue d’un sein jaillissant de la prison d’un corset rigide interpelle plus qu’une franche nudité. Il y a heureusement plus à voir ici qu’une offensive fétichiste. Il est troublant de montrer le corps en montrant ce qui le contraint... ou ce qui le soutient. Les mouvements cassés, asymétriques, sophistiqués ou instinctifs, cultivent tout au long cette intéressante ambiguïté. Au son lancinant du cri du cuir. Et au fil de Vivaldi, Haendel, Chostakovitch, pour une mise en perspective historique, de la poupée baroque aux corps industriels, et l’incursion d’inquiétantes araignées charnelles. Tous ces personnages tentent-ils d’être libres dans leur liens, et d’être sujets autant que d’être objets? On entend Freud aussi, pour nous en dire la difficulté. Manier tout cet attirail peut être pesant, J.Danchick introduit aux bons moments une distance ironique bienvenue...

(Extrait d’un article de Guy Degeorges, dans Un soir ou un autre) http://unsoirouunautre.hautetfort.com/